En Afrique, la situation énergétique est préoccupante en milieu rural avec un taux d’accès à l’électricité quasiment nul. Les coupures répétitives aussi dans les milieux urbains s’observent. Face à ces difficultés, le Fonds pour l’énergie durable en Afrique ( SEFA ), le principal instrument de la BAD et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) s’activent pour accélération de la transition énergétique.
Le Financement des énergies propres en Afrique promet l’accès universel à l’énergie durable à Nairobi. C’est dans un rapport de AIE en single et la BAD ont lancé conjointement à travers le SEFA qui est le principal instrument de la BAD pour accélérer la transition énergétique.
Cette action collective aura un effet immédiat et soutiendra un cycle de changement dans le paysage financier, contribuant ainsi à la réalisation de l’accès universel à l’énergie (ODD7) en Afrique. Cette promesse vient comme une panacée pour stimuler l’industrialisation en Afrique comme l’avait souligné le président du Kenya, William Ruto lors de l’ouverture du sommet africain sur le climat 2023. Il avait précisé que, c’est en passant par une énergie 100% renouvelable que l’Afrique peut stimuler son industrialisation.
Le rapport s’appuie sur des études de cas de la Banque africaine de développement sur tout le continent pour mettre en évidence des solutions fiables qui contribuent à l’augmentation des investissements énergétiques.
Ce rapport promet un Fonds multi-donateurs de 500 millions de dollars américains pour fournir un financement catalytique afin de débloquer les investissements du secteur privé dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique vise à inciter les bailleurs de fonds, les banques multilatérales de développement, les institutions de financement du développement, les organismes philanthropiques et les gouvernements à amplifier et reproduire des projets d’énergie propre réussis à travers le continent.
Une satisfaction pour la BAD et l’AIE
« Nous sommes ravis d’établir un partenariat avec l’AIE.c’est incompréhensible qu’au 21e siècle, alors que nous discutonz de la manière de s’éclairer et de s’alimenter en énergie. Il faut se poser la question « pourquoi l’Afrique a traîné »? Est pas le cas. » A déploré M. Akinwumi Adesina, Président de la Banque africaine de développement.
D’après le président de la Banque africaine de développement, il s’agit d’une poursuite de l’excellent travail conjoint de l’Agence internationale de l’énergie et le Groupe de la Banque africaine de développement. L’Afrique ne doit pas qu’avoir un accès universel de l’énergie mais surtout d’un accès abordable.
« Il ne faut pas seulement penser à une lampe solaire. Non, ce n’est pas le type d’Afrique dont nous avons besoin. Nous devons nous assurer que l’Afrique dispose de réseaux électriques stables pour industrialisation, avant d’ajouter » j’aime toujours dire que l’Afrique, avec tout ce qu’elle a comme potentiel énergétique, ne devrait pas avoir de problème avec l’électricité. »
« Les données sont très précises dans tous les domaines. Ces données sont très détaillées dans chaque secteur et vous permettent de savoir exactement ce qui se passe dans le secteur énergétique renouvelables et non renouvelables. De son côté
Le directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol a indiqué que le continent africain possède un énorme potentiel en matière d’énergie propre, notamment une quantité massive de ressources renouvelables de haute qualité. Mais le contexte difficile en matière de financement fait que de nombreux projets transformateurs ne peuvent pas démarrer.
Pour International Energy Agency « Ce rapport, qui s’appuie sur le rapport historique Africa Energy Outlook 2022 de l’AIE , montre ce qui est nécessaire à l’investissement, permettant ainsi aux pays africains de trouver des solutions accessibles et abordables à la hauteur de leurs ambitions en matière d’énergie propre. », a-t-il proposé.
Quid des zones d’interventions?
Le directeur exécutif de l’AIE , affirme que de nombreux projets transformateurs ne peuvent pas démarrer sans moyens.
Et de promettre que cet accord de base verte va accroître la pénétration des énergies renouvelables dans les systèmes électriques mettant l’accent sur la stabilité du système électrique et les alternatives aux options de production à base de combustibles fossiles. Mini-réseaux verts Accélérer l’accès à l’électricité des populations mal desservies grâce à des à base d’énergies renouvelables y compris la réduction des risques pour les investisseurs.
Ferdinand Mbonihankuye depuis Nairobi pour ibihe.org