La sortie de la pénurie énergétique est une condition irréversible pour un développement socio-économique et humain.

Depuis le 1er au 12 novembre 2021 se tient à Glasgow au Royaume Uni, la COP 26. Cette conférence sur le changement climatique arrive au moment où les burundais qui ont l’accès à l’énergie se comptent sur les bouts des doigts de la main. Les statistiques sorti par statista.com montrent que jusqu’en 2016 les burundais qui avaient de l’électricité étaient estimés à peu près 8%.  Que faire pour réduire cette disparité énergétique au Burundi ?

L’accès à l’énergie figure parmi les défis auxquels les burundais sont confrontés. Selon les données récemment présentées par statista.com fin 2019,  montrent que jusqu’en 2016 les burundais  qui avaient  de l’électricité étaient estimés à peu près 8%.  Cependant, la pression démographique burundaise croît de jour en jour, ce qui va de pair avec l’augmentation du besoin énergétique. Or, l’énergie constitue une des conditions techniques fondamentales du développement de la civilisation industrielle. 

Au-delà d’importantes disparités entre zones urbaines et rurales, 92 % des habitants du Burundi  sont privés d’accès à l’électricité et leur nombre ne cesse d’augmenter, puisque les efforts d’électrification continuent d’être en deçà du rythme de croissance de la population. Mais les plus touchés par cette inaccessibilité à l’électricité sont surtout  le secteur de l’industrie et du commerce. Cependant, il est difficile que l’État burundais concrétise les objectifs du Plan Nationale de Développement PND  en sigle.

Des conséquences graves sur le développement

Un pays faisant face au déficit énergétique reste sous-développé et, par conséquent, subordonné à d’autres économies.  Dans ce cas, les pays à faible taux d’énergie sont confrontés à des nombreux défis : l’impossibilité d’extraire  et transformer les matières premières,  de développer l’industrialisation, la production  et le commerce  au niveau local, etc. 

Cet état de choses porte un coup dur au secteur privé  qui est de nature le premier pourvoyeur d’emplois pour une population menacée par le chômage. L’objectif sept des ODD qui garantit l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable reste par conséquent en dehors de la portée du Burundi. 

La sortie de la pénurie énergétique est une condition irréversible pour un développement socio-économique et humain. l’espoir se pointe à l’horizon. L’utilisation des énergies alternatives durables est une urgence pour les Burundais mais aussi pour les générations futures. Et cela contribuera à la multiplication des forêts, car là où on construit des barrages électriques, c’est sans doute que les arbres sont coupés pour faciliter les installations des fils à haute tension. Et cela réduit les forêts et les forêts contribuent à la réduction du CO2. 

Et pour y arriver une convergence des efforts de l’Etat et du secteur privé seraient de mise. Pour ce faire, les politiques publiques devraient favoriser davantage le développement du secteur privé et son implantation dans le secteur énergétique. 

Ferdinand Mbonihankuye

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